Astronomie

Orion M42

Quand j'ai écrit ces pages, j'étais membre du club JANUS de Gennevilliers.

En région parisienne, la pratique de l'astronomie est perturbée par la pollution lumineuse urbaine. Le climat du nord de la France réserve en plus de décourageants contretemps. 

     
  mes centres d'intérêt  

 


  photo planétaire et lunaire

 

 

C'est un des rares domaines où l'activité puisse être pratiquée en ville. J'utilise un Celestron SC8, télescope Schmidt-Cassegrain de 203 mm d'ouverture et 2000 mm de focale, sur monture équatoriale allemande. La Lune est photographiée au foyer avec 2000 mm de focale, ou avec une lentille de Barlow portant la focale à 4000 mm. Les planètes sont grossies par projection oculaire, avec un f/d de l'ordre de 40, soit une focale de 8 mètres. J'utilise un boîtier Olympus OM1, pour sa légèreté, sa douceur et la commodité du Varimagni.

Jupiter Jupiter SC8 de 200 mm - projection par oculaire.
Renforcement des couleurs de la bande équatoriale.

Saturne Saturne
SC8 de 200 mm - projection par oculaire

Vénus Vénus
SC8 de 200 mm et barlow 2x

Ce montage est courant chez les astronomes amateurs. Il est désormais surclassé par l'utilisation des CCD. Leur premier avantage est la brièveté des poses; mais le plus important est la facilité de compositer des images prises en série et de les traiter pour en faire ressortir les détails. Les astronomes professionnels apprécient en outre la dynamique des CCD et la linéarité de leur réponse.

Je prends ces photos de mon balcon; la turbulence au droit de la façade n'autorise que des résultats médiocres. Les meilleures vues sont celles d'éclipses de Lune.

       
  photo du
Soleil
 

Là aussi j'opère de mon balcon, avec des montages analogues, mais le SC8 est muni d'un filtre solaire pleine ouverture TOO. Par beau temps, la façade de l'immeuble souffre d'une turbulence énorme. Dans ces conditions, les taches solaires sont impossibles à photographier de façon nette. Par ailleurs l'observation visuelle est pénible. J'ai renoncé à la projection par oculaire, la Barlow est le grandissement maximum compatible avec la turbulence.

SoleilLe Soleil en octobre 1991 SC8 de 200 mm avec filtre de transmission au 1/100000 TOO, qui donne cette teinte orangée.
Le Soleil était alors au maximum de son cycle d'activité.

taches Taches agrandies
Barlow x2. La résolution est faible
       
  météores

 

 

L'observation et la photographie de météores se pratiquent essentiellement aux périodes où les essaims croisent l'orbite de la terre. Les plus propices (régularité, densité) sont les Perséides (maximum vers les 11/12/13 août), les Léonides, les Quadrantides. 

Phénomène rapide (quelques dixièmes de seconde), la photographie n'est possible qu'en comptant sur le hasard, qui permet, au cours d'une pose fixe de quelques minutes, de fixer fortuitement la trace d'un météore traversant le champ à ce moment.

       
  les comètes ... quand il en passe   Hyakutake et Hale-Bopp

Après une vingtaine d'année sans "grande" comète (la précédente fut la comète West passée en 1976), les années 1996 et 1997 ont comblé les amateurs.


Hyakutake est une comète intrinsèquement faible, mais dont l'éclat apparent a été élevé en raison de son passage à proximité de notre planète.

Hyakutake lors de son passage prés du pôle céleste Hyakutake

Elle fut visible à l'oeil nu quelques semaines seulement, n'en a que plus captivé par sa fugacité et la vitesse de son déplacement apparent (observable presque instantanément au télescope 50 x) et un développement de queue spectaculaire au plus proche de la Terre.

     
 

Hale-Bopp, au contraire, est une grosse comète, à longue période de révolution (5000 ans devenus 3000 à la suite de ce passage). Elle est restée visible deux ans environ au télescope d'amateur (avec des intermittences lors de son passage sous l'horizon) et plus de 4 mois à l'oeil nu.

Hale-Bopp dans le crépuscule en avril 1997 Hale-Bopp

Au printemps de 1997 le spectacle fut grandiose, d'autant plus que le temps fut régulièrement clair en région parisienne. La comète était évidente même en pleine ville dans le couchant : en rentrant chez moi un soir vers 20 heures j'ai cru la voir pour la première fois dans la rue au dessus des lampadaires ! c'était bien elle. 

Cette compagnie dura deux mois : il suffisait de lever les yeux, et, tout simplement, son petit éventail brillant était la. En revanche la photographie ne m'a donné en ville qu'un aspect tronqué, décevant. C'est fatal car la luminosité du ciel urbain éteint la queue au delà de 3 ou 4 degrés. Dans ces conditions, les photographies les plus intéressantes sont celles du noyau : les amateurs équipés de CCD (ce n'est pas mon cas) ont pu faire même en ville un travail intéressant: des séries de vues additionnées et traitées montrent l'évolution des jets au voisinage du noyau.

Hale-Bopp Au 300 mm 2,8 la queue est visible sur 2 ou 3 degrés tout au plus.
Kodak Elite II 400 ASA pose de 50 secondes.

Hale-Bopp noyau Au SC8 de 200 mm le noyau révélait en visuel des enveloppes circulaires brillantes.
Cette vue à f 10 rend bien mal l'impression visuelle.
Kodak T Max 400 ASA
     

Espérons qu'il ne faudra pas attendre vingt ans avant d'en revoir d'aussi belles ...

  évènements d'agrément visuel

 

 

Rassemblements planétaires

Jupiter, Saturne, la Lune et les Pléiades Lune, Pléiades, Jupiter, Saturne

Dans leur course errante, les planètes entrent en conjonction avec d'autres corps célestes, renouvelant l'aspect du ciel.

Ces beaux spectacles visuels sont la plupart du temps décevants à photographier. Certains toutefois sont magnifiques : Vénus étincelant au bord du croissant lunaire, une planète rasant la Lune : voir une occultation de Saturne.

Ci-contre, la Lune est noyée dans un halo qui triple son diamètre

       
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Dernière mise à jour : Jeudi 1er novembre 2001